Il y a dix ans, à l’occasion du projet de loi « Fioraso », le législateur a voulu promouvoir le modèle non lucratif dans l’enseignement supérieur privé. Les Etablissements d’Enseignement Supèrieur Privé d’Intéret Général sont nés.
Le 28 juin après-midi, la FESIC organisait à l’Assemblée nationale, une table-ronde sur le thème :
« 10 ans après la loi Fioraso, quelle place pour les EESPIG dans l’enseignement supérieur et la recherche »?
10 ans après la loi Fioraso, quelle place pour les EESPIG dans l’Enseignement supérieur privé ?
Sous le parrainage de Patrick Hetzel, député , animé par Théo Haberbusch (News Tank éducation et recherche), avec les interventions de :
- Thierry Coulhon, président du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres)
- François Germinet, directeur du pôle Connaissance au Secrétariat général pour l’investissement
- Cyril KAO, adjoint au directeur général de l’enseignement et de la recherche (DGER), Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
- Laure Viellard, directrice générale de l’ESTA Belfort, administratrice de la FESIC
Les EESPIG, un modèle éprouvé depuis 10 ans
Il y a dix ans, à l’occasion du projet de loi « Fioraso », le législateur a voulu promouvoir le modèle non lucratif dans l’enseignement supérieur privé : la qualification EESPIG était née. Avec celle-ci, nos établissements sont passés de la reconnaissance de la participation aux missions de service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (Protocole avec le Ministère de l’Education nationale, 2002), à l’association aux missions de service public. En 2020, le législateur a de nouveau souhaité aller plus avant en reconnaissant aux EESPIG le rôle d’opérateur de la recherche publique.
Nos établissements, par leur excellence académique et leur réussite sur le champ de l’insertion professionnelle de leurs étudiants, sont en lien étroit avec le monde de l’entreprise et le monde de la recherche. Cette complémentarité évidente entre secteurs académique et professionnel est essentielle pour répondre aux objectifs des politiques publiques, en termes de transition écologique et de souveraineté industrielle, alimentaire, numérique et énergétique.
Les EESPIG : des établissements efficaces et soutenus par les parties prenantes
« Les EESPIG constituent le premier cercle autour du public », remarque
Thierry Coulhon, président du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres)« La loi Fioraso ajoute le non-lucratif à l’édifice de la loi Rocard (1984) qui régit l’enseignement supérieur agricole privé »
note Cyril KAO, adjoint à la direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche (Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)« Cergy a été un bon terreau d’innovation pour les EESPIG et leurs relations avec l’Université CY Cergy Paris Université »
François Germinet (Secrétariat général pour l’investissement)« Nos écoles sont là pour l’insertion professionnelle de nos étudiants et mettent l’ensemble de leurs ressources au service des missions de service public »
insiste Laure Viellard, DG ESTA School et administratrice de la FESIC.« Je rappelle l’importance du travail parlementaire sur les EESPIG et invite l’État à valoriser ce contrat exigeant, qui est renouvelable et peut se perdre si les obligations ne sont plus remplies »
Stéphane Piednoir, sénateur« Il faut désormais des représentants étudiants des EESPIG dans les instances CNESER et CNESERAV »
Florian Trichaud, président du BNEI« Sur les salons, les familles sont perdues, les EESPIG ne sont pas assez lisibles, il est nécéssaire d’intensifier les missions d’orientation »
Romain Vismara, président du BNEMNous sommes très heureux d’être ici, et pouvons travailler en toute confiance entre universités et EESPIG sur les territoires
Guillaume Gellé, Président de France Universités📢 « C’est par un dialogue renouvelé avec l’État et une remise à plat du cadre du contrat, s’inspirant par exemple de la loi Rocard, que les EESPIG pourront poursuivre leurs missions de service public »
conclut Philippe CHOQUET, président de la FESIC et DG UniLaSalle.