Les prêts étudiants garantis par l’État, via la BPI France, sont disponibles dans les établissements bancaires partenaires (Société générale, le Crédit mutuel, le CIC, les Banques populaires et les Caisses d’épargne) depuis la mi-février.

Ce dispositif permet aux étudiants de moins de 28 ans d’emprunter auprès d’une banque partenaire, sans condition de ressources et sans caution parentale ou d’un tiers. L’État se porte garant à hauteur de 70 % du montant total du prêt, hors intérêts. Les 30 % restants sont pris en charge par les banques partenaires.

Prêt étudiant sans garantie : un dispositif renforcé en 2021 et 2022

Dans le cadre du Plan de relance, et à la demande notamment de la FESIC, ce dispositif bénéficie d’une rallonge de 16 millions d’euros par an jusqu’en 2022, portant l’enveloppe totale annuelle à 20 millions d’euros.

Cette dotation de l’État, multipliée par cinq par rapport à 2020 (4 M€), permettra de servir beaucoup plus de prêts que les années précédentes, où le dispositif ne pouvait répondre à toutes les demandes.

Le montant maximum emprunté passe cette année de 15 à 20 000 €, et l’objectif du nombre de bénéficiaires est de 50 000 en 2021 (7 fois plus qu’en 2020). Le prêt est d’une durée minimale de deux ans et offre la possibilité d’un remboursement différé dans les dix ans suivant sa date de contraction.

Le remboursement différé peut être prévu à la signature du contrat, selon deux options :

  • dans le cadre d’une franchise partielle : le capital du prêt est à rembourser à la période prévue au contrat, en général à la fin des études (seuls les intérêts sont réglés dans un premier temps)
  • dans le cadre d’une franchise totale : le remboursement du capital et des intérêts se fait à la période prévue à la signature du contrat, en général à la fin des études.

 

Un prêt au service de la poursuite d’études

Une enquête menée par la BPI en octobre 2019, auprès des étudiants ayant bénéficié du dispositif montre l’intérêt d’un tel dispositif. En effet:

  • Près de 85,5% des répondants affirment qu’ils n’auraient pas pu obtenir leur crédit sans la garantie de l’État
  • Plus de 60% des répondants affirment qu’ils n’auraient pas poursuivi leurs études sans l’obtention de ce prêt étudiant.

 

Plus d’infos ici: site du MESRI, de BPI France.

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