Malgré la crise sanitaire, les écoles de la FESIC restent mobilisées pour proposer des formations et un accompagnement de qualité pour leurs étudiants.
Une perpétuelle adaptation des modèles pédagogiques
Depuis plusieurs mois, les équipes pédagogiques et les directions des études planchent sur des solutions hybrides qui mêlent cours interactifs avec des groupes sur sites et des étudiants connectés à distance. De gros investissements ont été fait pour équiper les salles de cours des meilleures technologies.
Par exemple pour l’IESEG qui fait sa rentrée à hauteur de 60 % en présentiel et 40 % en distanciel, « la bascule en distanciel répondant à une urgence, l’école a investi un million d’euros pour équiper des salles. Cependant, le choix du présentiel nous paraît important. C’est un souhait des étudiants, des familles et des enseignants ».
Certaines écoles comme Psychoprat ou Isen Yncréa Méditerrannée ont fait le choix de démarrer l’année avec 100% des effectifs étudiants sur site, avec des solutions de replis vers du numérique si cela s’avérait nécessaire.
La recherche de la convivialité pour favoriser l’intégration
De nombreux efforts sont consentis, pour minimiser l’effet d’une rentrée moins festive que les années précédentes. Les écoles accueillent un maximum d’étudiant sur site, avec une priorité aux jeunes bacheliers et nouveaux arrivants.
A UniLaSalle, la Cafétéria, très appréciée des étudiants est toujours ouverte avec les mêmes règles sanitaires que dans les lieux publics. A l’ESSEC ou encore à l’ESTA Belfort les équipes ont organisé des « fresques du climat » en extérieur. A l’EDHEC, le traditionnel team building des étudiants alternants de 3ème année du programme post-bac s’est organisé en ligne. Une initiative saluée par les étudiants et l’équipe pédagogique !
Hubert Maitre, directeur d’Ecam Rennes : « Nous sommes contents de retrouver nos élèves. La seule ombre au tableau est celle des masques, mais nous ne faisons sans doute pas exception… »
Des étudiants toujours plus nombreux !
Lors de la conférence de presse #RENTREE2020 du 15 septembre 2020, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a indiqué que près de 2,8 millions d’étudiants sont attendus lors de cette rentrée universitaire 2020 soit + 2,1 % par rapport à 2019. Les EESPIG et les écoles de la FESIC ont contribué à l’effort collectif pour accueillir les 57 700 étudiants de la vague supplémentaire.
L’annulation des entretiens oraux pour les candidats Post-bac est un changement majeur dans les modalités de recrutement et les nouvelles promos seront probablement un peu différentes. Il est encore trop tôt pour faire une étude sur la diversité de profils, mais les oraux étaient un très bon moyen d’identifier les jeunes les plus motivés. Du point de vue des candidats, la venue sur le site pouvait être un argument de poids dans le choix final de l’école car l’oral est « l’occasion de découvrir et de partager de bons moments dans l’école » nous l’indique Laure Viellard, directrice de l’ESTA Belfort.
Une mobilisation qui a porté ses fruits pour soutenir l’alternance
Depuis le mois de juin, la FESIC s’est fortement mobilisée pour ne pas laisser stagiaires, alternants et jeunes diplômés au bord du chemin de la relance économique. La tribune « Les compétences de nos jeunes sont là, sachons les faire fructifier ! » publiée sur le Monde des grandes écoles accompagnée de la campagne « Demain avec les jeunes de l’Enseignement Supérieur » a contribué aux différentes prises de positions dans le pays.
L’annonce des mesures en faveur de la jeunesse par le gouvernement a été très bénéfique pour les étudiants en recherche de contrat d’alternance. « Les entreprises ont été lentes à démarrer mais les signatures ont commencé à s’accélérer 2ème quinzaine de juillet et ont continué plein pot en août » nous indique Hubert Maitre, directeur d’Ecam Rennes. Certaines écoles constatent que certains secteurs d’activité restent en retrait par rapport aux besoins actuels et aux contrats signés l’an passé.
La sécurité sanitaire comme priorité
Les écoles ont investi dans du matériel de protection et de désinfection (masques, distributeurs de gel, heures de ménage augmentées) pour que chacun se sente en sécurité. A l’ESCOM Chimie, il a par exemple été décidé de ne faire aucun cours en présentiel le vendredi afin de favoriser le nettoyage et l’aération des locaux. A l’IESEG un kit a été remis à chaque étudiant avec notamment un masque en tissu conçu par une entreprise d’insertion Lilloise.
Les directeurs d’écoles reconnaissent que les étudiants ont intégré avec discipline et responsabilité les règles imposées sur les campus, mais constatent qu’il est plus difficile de les suivre dans la sphère privée (colocation, soirée, covoiturage…).